jeudi 2 octobre 2014

Hippie Hip Hourra.

Manifester son amour pour Chanel n'est plus à la mode.
Ce qui est à la mode, cette année, c'est manifester bras dessus, bras dessous, au crochet de Chanel.
En tout cas, c'est ce que l'on pourrait retenir de leur dernier défilé Prêt-à-Porter Femme, qui
ne s'est ni déroulé un 14 Juillet, ni en Mai 68, mais bien ce lundi 30 septembre, durant la
Fashion Week Printemps-Été 2015 de Paris.
Cette saison, l'enseigne a joué sur les mots tout autant que sur les matières en donnant au
dernier quart d'heure de son défilé de mode, des grands airs de défilé populaire.
Et c'est Cara Delevingne, la benjamine aux sourcils cossus et cotés,  qui a ouvert le bal des
marcheuses les plus mode de toute l'histoire des manifs. Tremblez, Jean-Luc Mélenchon et
José Bové ! Karl Lagerfeld a fini par lâcher ses redoutables chahuteuses, chamarrées de
Chanel et de pancartes révoltées.
Heureusement, ni Front-row ni Standing n'en a pris pour son grade, car comme le
chantonnait Boris Vian dans le temps : " On n'est pas là pour se faire engueuler, on est là
pour voir le défilé ".  Les panneaux n'invitaient pas à l'émeute, mais scandaient des slogans
flatteurs et féministes tels que " Votez pour vous ! " , " Be Your Own Stylist " ou " Ladies
First "  et on pouvait même admirer une minaudière estampillée du message " Féministe
mais féminine " .
Un air de philosophie Fémen planait donc sur la scène, à la différence
près que les filles n'étaient pas seins nus mais au contraire, particulièrement bien habillées.
En d'autres termes, pas de bonnets Phrygien mais des bottes seventies, imprimés aquarelles
arty, tailleurs en Tweed chiné, crop-tops tricotés, toiles aux éclaboussures de peintures
psychédéliques et tartans aux tons chauds et rosés, étaient fièrement arborés par une
première vague de réactionnaires.
Celles-ci étaient alors suivies d'une seconde troupe, parée
de sahariennes en suède, de besaces Army fleuries et de combis simili-militaires couleur
kaki all-over. Un contraste qui n'est pas sans rappeler la symbolique engagée de la " Fille À
la Fleur ", jeune hippie photographiée par Marc Riboud alors qu'elle tendait une Marguerite
devant une armada de soldats. Sauf qu'ici, pas d'affront, ni de fusils. Belles beatniks et
mercenaires marchaient au pas, ensemble, comme si la nouvelle collection de Chanel avait
mis tout le monde d'accord. Avec, en guise de drapeau blanc, des drapés de coton et de
dentelle immaculés.
Couronnant cette vibe pacifique, s'en suivent des pattes d'eph' rose poudré, des tops
rebrodés de perles et de fleurs textiles, des marinières à décolleté et des motifs florissant
aux pétales Peace And Love.
 Mais parce qu'il n'y a pas que le flower power, que ce défilé est là pour parler d'été et que
justement, la plage de 2015 sera sous les pavés, des cottes de mailles aux chaînons en cuir
argenté, façon petits pavés, ont aussi fait leur entrée. Sans mentir, si ce pavage fait des
ravages, Chanel promet d'être le fashion Phénix des hôtes de ces bois.
D'ailleurs, la marque annonçait déjà la couleur en écrivant au marqueur : “ Il n’y a pas de
mode si elle ne descend pas dans la rue ! “ sur le front de Freja Beha, dans sa campagne
publicitaire Automne-Hiver 2011.
Quatre ans et sept saisons plus tard, Chanel fait descendre la mode dans la rue et grimper la
rue sur le catwalk. La griffe au double C sort des sentiers battus et installe ses quartiers –
plus exactement son “ Boulevard Chanel “ sous la verrière du Grand Palais. Un véritable
petit Paris, tout en papier et en relief, a été recréé sous la nef.
Lagerfeld fait fort : il rend « in » le « out », et en mettant le dehors à l’honneur, il célèbre
l’envers du décor avec un décor carrément hors des carcans de la mode. Une vraie rue dans
un musée. Au fond, c’est peut-être un peu son Street Art à lui ? 
Singer JR ou faire du grand art, quelle que soit son idée de départ, le résultat est là :
l'installation est un véritable chef d'œuvre et mérite amplement sa place de premier choix
dans un musée.
Les imitations d'immeubles haussmanniens, de 25 mètres de haut, sont plus vraies que
nature et nous jettent de la poudre, voire du blush, aux yeux, avec leurs façades en pierres
de taille, leurs ornementations et leurs balcons filant. Les rayons du soleil s’y reflètent
même, comme si les astres du ciel souhaitaient contribuer, eux aussi, à cette illumination et
créer l’hallucination générale.
Un environnement on ne peut plus dans l'air du temps, en somme, et qui tend à démontrer
que Chanel n'est pas juste une affaire de gros dollars et que grâce à l'aura de Coco, Karl
sera toujours prêt, à jeter un pavé ou deux dans la marre.

mardi 30 octobre 2012

dimanche 21 octobre 2012

Les derniers coudes-coeurs


Le meilleur trailer de thriller (8 femmes)


Grimaces de Bean anti-grisaille hasbeen  :






L'écossais c'est cool (la même en taille adulte SVP) :


Capture d'écran de mes activités dominicales :


Pour sûr, Vaness' n'est pas un radis :


""


Ses fans, eux, parcontre... sont au Paradis :



Cher Pablo Isla, p.d.g. de Zara, truande Chloé et 
contrefait ses mocassins frangés pour moi :

Quand mon chat cherche une souris :




Quand mon chat me regarde manger un Maronsuis' :


boléro, petit col blanc, jupe maxi-L.


       jolies pantoufles 


Et avec ceci, ce sera tout. Bon dimanche.






mardi 11 septembre 2012

bonnet d'Anne



Pour celles qui n'ont pas eu un bon été, ni un bonnet C, et que Boney M fait chier, 
il leur reste au moins le pouvoir de troquer leur vieux bonnet contre cette 
calotte charlotte aux fraises. 
Perso je bave-arois dessus.




Bonnet Urban Outfitters.